Restauration du Monastère (1817)
Déposition de notre Très Honorée Mère (1824)
L’année suivante devait être pour nous une année d’angoisses et de sacrifices. La santé de cette bonne Mère nous tint pendant les quatre premiers mois entre la crainte et l’espérance, ainsi que nous l’avons dit précédemment ; mais son zèle ne s’est jamais ralenti, sa sollicitude maternelle s’étendait à tout, et ne lui a jamais laissé perdre de vue le moindre de nos besoins. Elle n’a épargné ni soins ni travaux, dans ses deux triennaux, pour faire réussir l’œuvre qui lui avait été confiée, son courage et sa ferme confiance en Dieu lui ont fait surmonter des difficultés sans nombre, et toujours inévitables au commencement d’une fondation.
Elle avait reçu à la profession 14 Sœurs du chœur et deux Sœurs domestiques : une Sœur de ce rang de notre ancien Monastère de Metz avait été recueillie par cette bonne Mère, qui voulut bien la recevoir le 17 juin 1821, malgré ses 73 ans et de graves infirmités. Elle laissa la Communauté composée de 17 Sœurs du chœur, 3 du ménage, 3 novices pour le premier rang, une pour le second, 6 prétendantes, 29 élèves, une religieuse Bénédictine, 3 autres Dames en chambre et 3 filles de service.